Expertises & domaines d’intervention

Les crises font partie de la vie des entreprises. Selon la manière dont elles seront gérées, elles peuvent conduire à des dommages irréversibles pour l’entreprise ou au contraire la rendre plus forte.

En la matière, l’un des principaux facteurs clés du succès ou de l’échec, c’est de s’y être préparé en amont.

Au-delà des aspects techniques, conduire une restructuration n’est pas un exercice facile.

Parce que mettre en oeuvre un plan social, quand bien même il a été rebaptisé plan de sauvegarde de l’emploi, cela veut dire bouleverser la vie d’hommes et de femmes qui ne sont pas responsables de la situation.

Mais c’est parfois rendu indispensable par les évènements, la conjoncture, l’environnement.

Et si piloter des restructurations a toujours été une épreuve difficile, bien s’y préparer techniquement, expliquer les raisons, négocier, entendre et faire en sorte que les choses se passent le moins mal possible est le seul moyen de gérer ce type de situation.

Parce que l’humain est au cœur de la réussite des projets de transformation.

Dans mes fonctions de Directeur général, j’ai eu l’occasion de participer à la transformation totale de l’entreprise, au départ gérée comme une fédération de PME autonomes et qui est devenue au fil des acquisitions et changements d’actionnaires un groupe international coté.

Je sais ce que cela implique, et aussi que le plus compliqué, au-delà de l’harmonisation des pratiques et cultures d’entreprises, c’est de convaincre de la nécessité de changer pour s’adapter à un environnement en permanente mutation

Implanter, construire un nouveau site industriel, surtout quand il s’agit d’un site soumis à la législation sur les installations classée, a fortiori dans le cas d’un site Seveso, relève du long parcours d’obstacles.

Or, il s’agit d’un enjeu hautement stratégique pour l’entreprise.

Cela suppose une très forte coordination et de prendre à tout moment des décisions qui impacteront la réussite ou l’échec du projet. Mais

souvent, dans ce type de situations, les ressources internes s’avèrent sous-dimensionnées pour piloter le projet, puisque « pendant les travaux, la vente doit continuer ».

C’est dans ce cas que le recours à une ressource externe peut être décisif pour mener le projet à bien dans les délais et coûts impartis.

Même si les chiffres sont difficiles à corréler et varient en fonction du secteur d’activité et de la taille de l’entreprise, je suis depuis longtemps persuadé qu’il existe une corrélation entre la performance sécurité et la performance économique des entreprises.

Mais au-delà des chiffres, le plus important c’est de faire en sorte de garantir la sécurité des hommes et des femmes au travail, des populations riveraines et de l’environnement.

Quant à la qualité, souvent vue par les opérationnels comme un frein au business, le fait de la reprendre en direct pendant deux ans, pas « contre » mais « avec » eux, nous a permis d’en faire un formidable outil de pilotage de l’entreprise.

En développant dans les deux cas une approche globale, inscrite dans la durée.